vendredi 29 mars 2013

Journée de la Femme

C'était jour de fête samedi dernier à la tribu de Netchaot.   Le soleil était au rendez-vous, les sourires aussi, afin de souligner la Journée de la Femme "Mata ne ni Bat" (les voix des femmes).  Un beau grand rassemblement des mamans des tribus de la Province Nord avec la participation toute spéciale de celles du Vanuatu.  Ce fût un beau moment de rencontres et de partage et je dois avouer avoir littéralement succombé aux charmes des Vanuataises. J'ai, entre autres, eu le bonheur d'échanger et admirer les oeuvres de Juliette Pita, une artiste qui vit de son art (peinture sur canevas, tapisserie et tapa), une pionnière dans le domaine.  Gros coup de coeur donc pour ces femmes...tellement que je crois bien faire de leur pays notre prochaine destination vacances.

Je me sens privilégiée, chaque fois, de pouvoir assister à de telles manifestations.

http://www.alliancefr.vu/fr/tapa/113-pita-juliette



mardi 26 mars 2013

La première coulée

Un moment évidemment très attendu.  Le résultat d'un travail d'équipe, d'efforts concertés dans un même but.  Plus que quelques jours avant la première coulée...

http://www.la1ere.fr/2013/03/22/avec-la-grande-usine-du-nord-le-geant-kanak-s-eveille-21951.html

lundi 25 mars 2013

Plateau de Tia

Avec l'arrivée de l'automne, et des températures plus tolérables (c'est bien relatif), les activités physiques "intenses" reprennent enfin.  Les enfants ont ainsi participé à leur première course de la saison ce samedi, la montée du Plateau de Tia. Organisée par l'Association de la Jeunesse Sportive de Pouembout, ils ont fait un 8 km en montagne avec un dénivelé positif de 600 mètres. Une belle performance (podium pour Guillaume avec un temps de 47 minutes) et participation de la part des deux et, surtout, une bonne pratique avant le début de la saison des raids dans moins de deux semaines.


 

jeudi 21 mars 2013

Un beau dimanche

Magnifique journée dimanche dernier.  Je me suis levée avec une très forte envie de partir me balader...partir un peu au hasard avec un pique-nique, un bon livre et, surtout, mon appareil photo.  Envie partagée par ma douce moitié et Guillaume.  Nous avons donc mis le cap vers Bourail avec un premier arrêt à la Baie des Tortues pour y casser la croûte puis à la plage de la Nera pour une baignade très, très appréciée par cette chaleur...même si la température de l'eau frôlait les 30 degrés!


 

mardi 12 mars 2013

Tata Sandra!

Sandra!  Prénom qui évoquait, il y a deux jours à peine, à peu près rien pour moi.  Pas d'amie d'enfance,  peu de souvenirs si ce n'est une certaine Sandra Dorion avec son "Vivre dans la nuit" à 4 heures du matin, chanson culte de ma jeune vingtaine qui se dansait difficilement mais que nous massacrions avec plaisir a cappella.  Mais Sandra est maintenant sur toutes les lèvres, du moins ici sur le caillou, car elle aura été LE sujet du jour pour les dernières 48 heures.  Elle nous aura offert une belle frousse, une journée de congé improvisé et des réserves nous permettant de tenir un siège au besoin.  Mais plus de peur que de mal, et malgré le fait que nous l'attendions de pied ferme, elle aura soudainement changé sa trajectoire, se déplacant maintenant plein sud et évitant ainsi la grande terre.  Nous aurons eu droit à un ciel couvert, de fortes pluies et, par moments, de bons vents mais rien de bien méchant.  À 20 heures ce soir, la Calédonie redevient en alerte jaune et les activités reprennent dès demain matin.  À notre grand soulagement...

http://www.lnc.nc/article/actualite-en-direct/belep-koumac-ouegoa-et-poum-en-alerte-orange-a-partir-de-15-heures

La menace se précise

Le temps passe et la menace se précise.  SANDRA fait craindre le pire et les niveaux d'alerte ont monté d'un cran. Le Grand Nord passe au rouge tandis que 9 autres communes, dont Koné, passent au niveau orange.  Le sud du territoire demeure en alerte jaune, c'est-à-dire en pré-alerte.  Les enfants ont congé d'école demain, les jeunes des internats ont été retournés dans leur famille dans le courant de l'après-midi.  Les réserves sont faites (eau et essence), le garde-manger est bien garni et tout est  rangé à l'extérieur.  Nous sommes prêts!

http://www.lnc.nc/article/pays/le-grand-nord-en-rouge

dimanche 10 mars 2013

Au tour de Sandra...

Difficile de prévoir sa trajectoire mais la dépression tropicale baptisée SANDRA a maintenant atteint le stade de cyclone et sa menace plane au-dessus de nos têtes.  Déjà aujourd'hui le vent souffle et plusieurs bonnes rafales font plier les branches des arbres.  La Calédonie est en pré-alerte depuis hier samedi fin d'après-midi.  À suivre...


Voici le "copier-coller" du dernier bulletin météo émis par Météo France NC:

Cliquez pour agrandir

TRAJECTOIRE OBSERVEE ET PREVUE DU CYCLONE TROPICAL SANDRA
Carte établie le 10/03/2013 à 6:00 heure locale (heure de Nouméa)
La prochaine carte concernant cette dépression sera établie le 10/03/2013 à 14h00
Message émis le : Dimanche 10 mars à 06heures30

À 05h00 locales le dimanche 10/03/2013, le cyclone tropical "SANDRA" était centré par 15,8° Sud 159,9° Est, soit à 700 km au nord-ouest de Koumac.
La pression au centre est estimée à 974 hPa.

Le cyclone tropical "SANDRA" continue à se déplacer vers l'est-sud-est à environ 10 km/h, puis sa trajectoire va s'incurver vers le sud-est, pour se trouver mardi 12/3 en milieu de journée à environ 150 km à l'ouest de Koumac. Il continue de se renforcer aujourd'hui.
Il génère des vents moyens estimés à 115 km/h (rafales à 175 km/h) près du centre.

Sur l'extrême nord du pays le vent d'est souffle fort aujourd'hui et les rafales y atteignent 75 km/h.

Le prochain bulletin sera émis à 14 heures.

vendredi 8 mars 2013

Un peu de lecture


Cégep de Jonquière - Un enseignant d’ici forme les futurs mineurs de Nouvelle-Calédonie

UN OSBL collégial oeuvre en formation à l’échelle international

2 mars 2013 | Marie-Hélène Alarie | Éducation, Le Devoir

C’est un projet tout à fait spécial que l’on n’a pas l’habitude de rencontrer. Cette fois, ce ne sont pas les étudiants étrangers qui viennent au Québec, mais c’est le professeur québécois qui part enseigner à l’étranger ! Récit d’une aventure en terre de Nouvelle-Calédonie.

Au cégep de Jonquière, 70 % des étudiants sont inscrits dans des programmes techniques. Si on connaît bien le programme exclusif au cégep de Jonquière de techniques de communication - plusieurs de nos collègues en sont issus -, on entend moins parler de la dizaine de programmes qui appartiennent à la catégorie des technologies du génie industriel, chimique, mécanique, électrique… « Ce qui fait qu’on peut être interpellé lorsque se présentent de grands projets de construction dans le secteur minier. On travaille souvent avec les entreprises ici en région, mais comme celles-ci sont des entreprises internationales, elles opèrent aussi à l’étranger comme Rio Tinto Alcan et ArcelorMittal », explique Colette Fournier, directrice de la formation continue et des affaires internationales au cégep de Jonquière.

Cette collaboration avec les grandes entreprises permet au cégep de faire du placement de stagiaires. « Par exemple, dans notre programme en énergies renouvelables et rendement énergétique - encore un programme propre au cégep de Jonquière - où cette année on va former le premier groupe en centrale-école.  On vient de signer cette entente avec l’entreprise Produits forestiers Résolu pour qu’une session complète se donne dans la centrale », nous dit Colette Fournier. On peut donc dire que le cégep de Jonquière se fait une spécialité des cas de figure exceptionnels.

Présentement, le cégep de Jonquière accueille une trentaine d’étudiants calédoniens. Quelques cégeps au Québec ont été sélectionnés pour offrir de la formation aux ressortissants de Nouvelle-Calédonie. Le cégep de Jonquière a été retenu pour les programmes de chimie analytique, génie chimique, génie industriel, environnement, hygiène et sécurité au travail, toutes des techniques dont la minière Koniambo Nickel (KNS), filiale de la canadienne Xstrata, a grandement besoin pour l’ouverture prochaine de sa mine installée près de Koné, chef-lieu de la province Nord de Nouvelle-Calédonie. « On a reçu un appel de KNS nous demandant si un enseignant capable de donner les cours du programme de procédés chimiques pouvait venir en Nouvelle-Calédonie former un groupe d’une soixantaine d’étudiants », rappelle Mme Fournier: David Leblanc, un enseignant du cégep, est donc en poste en Nouvelle-Calédonie depuis plus d’un an maintenant !

Si le cégep de Jonquière a l’habitude de former des personnes de cette manière et sur une aussi longue période, ça reste assez rare. « C’est l’entreprise qui a déterminé le contenu des cours. On retrouve des cours sur les procédés chimiques et d’autres sur la santé et la sécurité. C’est donc une formation sur mesure qui est offerte », continue Colette Fournier.

Afin de répondre à des appels d’offres internationaux, le cégep de Jonquière s’est associé au cégep Édouard-Montpetit et à celui de Victoriaville ainsi qu’avec le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick afin de former un organisme sans but lucratif. Plusieurs projets sont présentement sur la table tant en Afrique qu’en Amérique latine. « Ce que je comprends, c’est que l’approche par compétences est très recherchée ailleurs dans le monde. Construits avec cette approche, les programmes permettent aux étudiants d’être très rapidement efficaces dans l’entreprise, ils sont capables de s’adapter et de réaliser des tâches bien précises, ils sont très polyvalents et c’est ce qui est apprécié », explique Colette Fournier.

 

Sur le terrain 


David Leblanc est un homme-orchestre. Il peut aussi bien vous entretenir d’archéologie que de géologie et de chimie, puisqu’il possède de nombreuses connaissances dans ces trois domaines et, si vous lui demandez gentiment, il pourra aussi vous pousser la chansonnette puisqu’il est membre de Québec Issime, de Roméo et Juliette et de Décembre. Mais quand on l’a rejoint, il était sur le point de repartir pour une seconde année vers la Nouvelle-Calédonie, où il enseigne les procédés chimiques.

Des chocs culturels, il en avait déjà vécu en travaillant avec les Premières Nations ici au Québec, mais le défi qui l’attendait en Nouvelle-Calédonie était de taille : « Les technologies et la demande occidentale empiètent sur le mode de vie ancestral dans le Pacifique sud. Les jeunes, même s’ils sortent de leurs tribus, ont des cellulaires en poche, vont consulter leur compte Facebook, veulent avoir des voitures et captent à la télé les chaînes américaines qui font miroiter un mode de vie idéal », nous explique David Leblanc. 


Mode de vie


Malgré cette réalité très superficielle, il est très difficile de demander à ces gens d’abandonner un mode de vie qu’on pourrait qualifier de semi-nomade pour devenir opérateurs dans une usine métallurgique ! « Déjà, se présenter aux cours à heure fixe, c’est problématique pour la population en général. C’est pourquoi a lieu une présélection où seront choisis les étudiants ayant un passé scolaire assez bien établi. Ils possèdent tous des diplômes dans des secteurs disparates comme le secrétariat ou l’entretien, mais certains aussi en sciences, ce qui fait que le défi c’est de faire une équipe avec ces gens ! »

Si ces faits semblent venir compliquer la tâche de David Leblanc, il faut bien comprendre que l’entreprise a besoin de travailleurs provenant de différents milieux : « La secrétaire sera plus à même de gérer un conflit de travail et le garçon bien planté pourra conduire de la machinerie lourde. »

Le professeur tente donc d’offrir une base solide en connaissances géologiques, chimiques et scientifiques à tous ses étudiants. Ceux-ci, issus d’un système tribal, ont parfois du mal à bien saisir la dynamique d’une salle de classe. « Ils ont l’habitude qu’un chef masculin ait le droit de regarder une autre personne droit dans les yeux et d’avoir un ton de voix un peu plus élevé alors que les autres, par respect, vont regarder plutôt par terre et répondre des oui ou des non, mais en ayant beaucoup de mal à émettre des idées », raconte David Leblanc.

Pour David Leblanc, cette première expérience à l’international est très formatrice et on est très curieux de voir où on retrouvera l’homme dans 5, 10 ou 15 ans…


 

mardi 5 mars 2013

C'est nickel!

Un peu d'infos sur le boulot avec un article sur Outre-Mer 1ère concernant l'industrie du nickel en Nouvelle-Calédonie et l'usine du nord.  C'est quand même bien la principale raison de notre présence ici...et même au paradis, faut gagner notre croûte!

http://www.la1ere.fr/2013/03/01/les-kanaks-l-usine-du-nord-et-l-ombre-de-glencore-17895.html