Nordicité

Un vent de fraîcheur sur le blogue avec quelques photos directement de l'Ouest Canadien.  Beaucoup de blanc et de bleu, tout comme ici, mais avec plusieurs degrés en moins.  Guillaume profite à fond de son séjour dans l'Ouest et des joies de l'hiver.  Grand moment de bonheur, il a fait ses premiers pas en "touring" et goûter à la liberté des grands espaces tout en combinant effort physique et l'adrénaline de la descente.  Et moi j'ai appris à taire mes inquiétudes sachant qu'il ne pouvait avoir meilleurs professeurs pour cette initiation. 



Et à propos de "nordicité", un mot que j'aime beaucoup:

"J'ai inventé, à ce jour, au moins 500 mots... Nordicité, je l'ai testé en 1964, avec mes étudiants de l'Université Laval", raconte l'érudit. "Un mot n'arrive qu'après le concept. Il m'a fallut 4-5 ans pour développer celui-ci. J'étais mal à l'aise de constater un manque de vocabulaire par rapport au froid. Nous n'avions que des mots monodisciplinaires. Un étalement de mots. Éparpillés comme les cailloux sur les plages de Nice. II fallait trouver un concept intégrant", détaille-t-il encore.

A écouter Louis-Edmond Hamelin déballer l'histoire de son cheminement, on a vite l'impression de vivre un privilège. Ce pionnier n'est pas qu'un inventeur de mot. Avec ce qu'il aura finalement appelé la nordicité, c'est un mouvement qu'il a créé.

"Il faut vingt ans pour qu'un mot entre au dictionnaire... s'il doit y entrer!", affirme le savant. Notre Petit Larousse de 1979 est effectivement muet sur la "nordicité". Mais c'est non sans un brin de fierté que le professeur Hamelin nous montre, dans son Larousse 1993, la définition du mot Nordicité. Très sommaire, elle ne le satisfait pas, mais elle a déjà le mérite d'y être.

*Entrevue réalisée par Daniel Allard tirée du dossier nordicité de la revue Québec Canada Grandeur Nature de janvier-février 1999

 

Au pays des kiwis

Très bon début d'année 2013 pour nous avec de belles vacances au Québec et une petite virée en Nouvelle-Zélande.  Pas très longue cette petite virée au pays des kiwis mais une belle parenthèse entre l'étouffante chaleur de la Calédonie et le froid sibérien du Québec. Ayant déjà visité Auckland, nous nous sommes aventurés à l'extérieur de la grande ville...s'initiant du coup à la conduite à droite qui, quoique légèrement stressante au début, est rapidement devenue naturelle (ou presque!).

Nous avons craqué pour les beaux paysages de la Nouvelle-Zélande, des panoramas nous rappellant quelquefois l'Ouest canadien ou encore la Nouvelle-Angleterre.  Un paysage souvent vallonné, partout une belle lumière et des couleurs vives, des petites routes sinueuses bordées de magnifiques fleurs bleues, des moutons, beaucoup de moutons et parfois, au loin, un sommet enneigé.  Un régal pour les yeux!

Disposant de peu de temps, nous avons limité notre itinéraire à la région de Rotorua et de Taupo avec la découverte des principaux sites d'activités géothermiques (Hell's Gate et le village de Whakarewarewa) puis nous avons fait une pointe vers le sud-est dans Hawke's Bay (Napier) pour y visiter au moins un vignoble (Mission) et y déguster de trrrrès bons vins.

Nous en revenons tout juste mais avec une seule envie...celle d'y retourner.  J'ai de bien belles images en guise de souvenirs mais je pense souvent aux photos que je n'ai pu faire...

Où aller en 2013

Dernièrement dans le New York Times, une liste des 46 lieux à visiter en 2013.  Et quel honneur de retrouver Rossland à la 8ième place de ce palmarès, classement grandement mérité à mes yeux!  J'ai un fiston en sabbatique qui, présentement, profite au maximum de cet immense terrain de jeux.  Enjoy!

http://www.nytimes.com/interactive/2013/01/10/travel/2013-places-to-go.html?smid=fb-share