mercredi 29 juin 2011

L'ordre et la Morale

Avril 1988. Île d'Ouvéa, Nouvelle-Calédonie. Un groupe d'indépendantistes Kanaks attaque la gendarmerie de Fayaoué, tue 4 gendarmes et en enlève 30 qu'ils vont retenir en otage dans une grotte isolée sur cette toute petite île. L'État français envoie l'Armée avec 300 hommes et un véritable arsenal de guerre pour rétablir l'ordre. Entre le premier et le second tour des éléctions présidentielles, opposant François Mitterrand et son Premier ministre Jacques Chirac, le capitaine Philippe Legorjus du GIGN va passer dix jours à négocier avec les différents acteurs de ce drame, sans parvenir à éviter l'assaut final qui conduira à la mort de 19 Kanaks et de 2 militaires.

Mathieu Kassovitz a presque foulé le tapis rouge de Cannes avec "L'ordre et la Morale". La Calédonie avait alors retenu son souffle jusqu'au dévoilement de la sélection officielle mais le Festival en a décidé autrement. Reste que c'est un film à voir mais un film qui ne fait pas nécessairement l'unanimité. Comme une blessure encore trop récente pour être exposée...

À chacun son histoire et ses batailles, trop souvent entachées d'événements malheureux, déplorables et parfois sanglants. À chacun ses efforts d'indépendance et ses revendications, ses négociations pour la libération d'otages, pour la reconnaissance d'une terre ancestrale ou de droits acquis.

L’Ordre et la Morale : un film clé sur un événement dramatique contemporain


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