mercredi 2 novembre 2011

Romances à Téremba

Quelle magnifique spectacle dimanche dernier au Fort Téremba.  Un son et lumière faisant revivre l'histoire de la région, dans lequel se côtoient la tradition orale et la modernité avec, comme trame de fond, de belles histoires d'amour.

"Nous sommes en 1945.  La guerre est finie.  Les troupes américaines rentrent chez elles.  C'est le moment que choisit Clémence, jeune calédonienne, pour annoncer à ses parents qu'elle attend un enfant d'un lieutenant américain et qu'elle part avec lui.  Cet amour impossible nous renvoie dans le passé, avec l'évocation d'autres romances scandaleuses, comme celle de Julien et Eugénie qui, en leur temps, durent braver les interdits imposés par le bagne".

Pour la petite histoire, Téremba, construit en 1871, était à l'origine un centre administratif (avec bureau de poste, magasin et télégraphe).  Suite à la révolte kanak mené par le chef Ataï en 1878, il devint le quartier général des militaires français.  En 1885, Téremba est finalement transformé en bagne mais ferme dès 1898.  Ses ruines ont été restaurées en 1982 et classées en 1989. 

Aujourd'hui, on peut visiter les installations du Fort (la cour, les cellules, ...) et, une fois l'an, Téremba devient le théâtre d'un son et lumière permettant de retracer un passé trop longtemps resté tabou.  Plus de 160 figurants ont fait partie de l'édition de cette année et près de 6 000 spectateurs ont pu apprécier le spectacle mais surtout admirer le feu d'artifice qui, je crois bien, était notre plus beau à vie!  Bien confo sur notre natte, avec un bon pique-nique, nous avons passé une bien belle soirée et c'est déjà un rendez-vous pour l'an prochain.


3 commentaires:

  1. Wow!!! Chanceux...belles photos :) J'adore celle ou Papa est en train de dire "wow" :p Elles sont toutes belles... xxx

    RépondreSupprimer
  2. Merci de nous partager le magnifique spectacle que vous avez vu au Fort Téremba. Quel beau feu d'artifice et on imagine le son!
    Les photos sont excellentes. Merci encore.
    Denise et Jacques

    RépondreSupprimer